•  J’envoie un mail à mon corres’ !

    Eh oui, c’est ce que font mes élèves… pas assez souvent à mon goût, mais : « on n’a pas que ça à faire » !

     

    Cela fait deux ans que nous avons plaisir à avoir, dans une autre classe, des correspondants.

    L’année dernière, c’était avec les CM1-CM2 d’une autre commune du département. J’avais gardé contact avec la collègue dont je faisais le complément l’année précédente et qui avait trouvé l’idée attractive. Malheureusement, le temps de monter le projet, de faire créer une boite de réception pour chaque classe etc, il n’y a pas eu beaucoup d’échanges mailistiques.

    On a quand même organisé également deux journées ensemble : une dans chaque école.

     

    Cette année, nous sommes deux classes de mon école à correspondre avec deux classes de sixième du collège de notre secteur. Idem : qu’un petit nombre de contacts car la mise en route est rude.

    Et là, l’inconvénient : certains collégiens étaient l’an dernier dans la même classe que mes élèves actuels. Donc inutile de faire connaissance smiley. Et la cerise sur le gâteau : ils se voient le mercredi au foot ; donc à quoi bon s’envoyer des nouvelles le lendemain ?

     

    Alors, pour 2015-2016 : quel projet ?

    Je cogite.

     


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  • Grand questionnement en ce samedi soir.

    Les vacances se terminent, il va falloir y retourner mais mon esprit divague déjà à la rentrée 2015.

    Ma grande question du soir : QUELLES TRACE ECRITES pour mes élèves ?

     

    Je t'explique. Cette année, j'avais un cahier, où les élèves collaient les leçons français / maths. Mais je ne suis pas convaincue. Et ils ne l'utilisent pas.

    Ces mêmes élèves, qui avaient donc une autre maicresse l'année dernière utilise par contre (pour certains...) un livret de références, avec les tables, ...

    Donc... que faire l'année prochaine ?

    Je me tâte. Surtout que je ne fais pas toujours de leçon pour chaque notion... Du coup, un livret avec toutes les "références" parait le plus simple... Non ?

    Tu fais comment toi ?

     

    J'édite, pour répondre à superV :

    1. Pour moi oui, c'est le minitexte qui sert de leçon à apprendre à la maison. Pour ne pas oublier. je leur dis régulièrement que je m'en moque qu'ils le sachent par coeur bêtement. Je veux qu'ils sachent utiliser ce qu'ils savent. Mais... rien de concluant...

    2. Des fois je suis "génée" qu'il n'y ai pas plus de "traces" justement... Mais en même temps je trouve que certaines leçons ne servent à rien... Bref, en gros j'ai envie de faire un MEMO plutôt qu'un cahier de leçons... (merci, mon idée avance !! ;-) )

    3. J'aimerais parfois qu'ils l'utilisent en classe comme d'un mémo, en support de leur mémoire. Mais très peu y pensent ou n'ont le "courage"...


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  • Hey hey, ça faisait bien longtemps, chers amis et collègues, que je n'avais point écrit...

    Voilà chose faite, et me revoilà en selle pour la dernière ligne droite...

    Ben oui, je reprends lundi,  finies les vacances pour moi !

     

    Je vais donc me pencher sur.... *roulement de tambour* ma commande !!!

    Tu sais, on l'a déjà dit ici, la commande c'est un peu la lettre au Père Noel quoi...

    Alors en avril ne te découvre pas d'un fil, réfléchis à ta commande pour commander des outils et des affaires EFFICACES pour toi, pour tes élèves.

    On a déjà partagé notre top 3 des commandes méga utiles et des commandes méga pourrites (quoi, pourrites, ça n'existe pas ??), et bien maintenant je vais partager avec toi ma liste de matériel.

     

    Du coté des manuels :

    • Interlignes en français. Tout ne me plait pas tel quel mais j'avoue que je ne penche pas trop sur la question. Je fais le mouton...
    • Pas de manuel en maths... Je fais comme je le sens, un peu en freeestyle (t'as vu comme je cause bien l'english ?). J'ai commandé trois fichiers photocopiables chez Jocatop pour les maths. Mais je ne suis pas convaincue maintenant. Flûte.

     

    Du côté des "consommables" :

    • Cahier d'activités, le traditionnel cahier du jour. J'ai essayé tous les formats grâce à mes postes de compléments (décharge, si tu préfères...). Et je ne l'aurais jamais cru mais celui que je préfère c'est le A5, 17 x 22, avec couverture prolypro (rose), évidemment.

    Il regroupe toutes les... activités des élèves, en maths et en français. Les feuilles A4 iront dans le classeur.

    • Cahier de liaison, 17 x 22 avec couverture polypro rouge.
    • Classeur 12 intercalaires, pour les fiches de français, maths, dictée, sciences, histoire, géo, ICM, autonomie, les plans de travail, anglais, littérature/rédaction, divers (les inclassables).
    • Cahier de poésie basique, une page de lignes, une page blanche pour le dessin, qui va peut être devenir un cahier d'arts (et regroupera donc les chants, et l'HDA)
    • Cahier d'écrivain, pour les divers écrits, avant de publier sur le blog. 17 x 22 couverture violette.

     

    Mon dernier grand dilemme, c'est les "leçons". Plusieurs options :

    - fabriquer un livret d'outils avec les leçons d'interlignes, pré-photocopiées (français) + un en maths

    - faire comme cette année : photocop collées dans un cahier

    - faire tout écrire dans un cahier

    ...

     

    Voilà pour mon fonctionnement...

    Peux tu m'aider cher collègue ?


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  • Eh bien figure-toi que (si ça peut te rassurer) ça ne va pas de soi pour le jeune (ou pas tant que ça) PE (lire Padawan Enseignant) que tu es.

    Pourquoi ? Eh bien parce que la formation que tu as eu (que j'ai eu) prévoyait de travailler en groupe classe et rarement autrement. 

    Alors, le début du secret, c'est donc de changer ses habitudes, son organisation de classe. Elles passent notamment par l'idée de travailler en ateliers, comme à l'école maternelle finalement où cette pratique est très naturelle.

     

    A partir du moment où tu réussiras à travailler en ateliers (dans n'importe quelle matière et n'importe quel moment de la journée) alors, le numérique n'aura plus de secret pour toi!

     

    Evidemment, ce n'est pas le cas à chaque fois : l'intégration du videoprojecteur par exemple ne nécessite pas une organisation en ateliers. En effet, c'est souvent une organisation en groupe classe. 

    Et là tu vas me dire :"oui mais le videoprojecteur, c'est davantage le PE qui l'utilise que l'élève".

    Et alors? Et puis d'ailleurs, non, pas forcément : à partir du moment ou tu utilises une souris et un clavier sans fil que tu imagines se balader dans la classe auprès de tes élèves, alors, là les rôles sont inversés et l'élève est enfin acteur. A toi de proposer alors des activités motivantes, attrayantes adaptées à tes élèves.

    Ensuite, pour ce qui est du travail en ateliers, il faut imaginer comme à la maternelle, des ateliers tournant sur la semaine.

    Exemple d'organisation testé : 24 élèves de cm1-cm2

    En rituels / ateliers : une trentaine de minutes pour chaque rituel / atelier

    • calcul mental en autonomie (ceintures) ou dirigé
    • lecture implicite (atelier numérique)
    • rédaction

    Organisation : 4 groupes de 6

    • le lundi : G1:calcul mental / G2:lecture implicite (logiciel T@cit)  / G3 et G4 : rédaction 
    • le mardi : G1 : T@cit / G2: calcul mental / G3 et G4 : rédaction 
    • le jeudi :G1 et G2 : rédaction / G3:calcul mental / G4: T@cit
    • le vendredi : G1 et G2 : rédaction / G3 : T@cit / G4 : calcul mental

    Quelque soit le nombre d'ordinateurs présents dans la classe, l'atelier "T@cit" se fait en autonomie. La durée est limitée. Dès qu'un élève a terminé, il laisse sa place à un camarade du même groupe. Il peut alors en autonomie intégrer l'atelier "calcul mental". 

    Par cette organisation, tous les élèves de la classe passent à tous les ateliers sur une semaine. 

    • Il est nécessaire de prévoir une activité numérique cadrée, limitée dans le temps, où chacun va à son rythme mais où le travail n'est pas trop long (même pour les élèves les plus lents)
    • Il est nécessaire de choisir une activité numérique où tu as la possibilité de voir le travail de l'élève, ce qu'il a compris, ce qu'il n'a pas réussi...après coup!
    • Si c'est un rituel, le temps d'allumer les ordis, de saisir les codes de connexion si besoin, d'aller sur le bon site... est de plus en plus limité et devient au bout de quelques semaines insignifiant...

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  •  

    Droit de réserve, mais cékoidon ?

     Bonjour les collègues !

     

     Je me pose des questions sur cette fameuse expression qui me freine parfois : le droit de réserve.

     

    De par mon métier de professeur des écoles, ai-je le droit par exemple (vis-à-vis de ma hiérarchie notamment) de :

     

    •     Signer une pétition contre la fermeture de classe dans la commune dans laquelle j’habite ?
    •     Dire ce que je pense de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires ?

     Au quotidien, comment faites-vous ?

     

    Vous aquiécez acquiécez acquiescez sans piper mot ?

    Vous savez mais ne respectez pas ?

    Vous vous contre-fichez de ce « droit de réserve » ?

     

    J’attends vos anecdotes à ce sujet, si le cœur vous en dit.

    Bonnes vacances à celles et ceux qui ont le bonheur de les savourer d’ores et déjà yes

     

     


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  • Jusque là, on vous avait fait partager notre expérience "Twictée" mais en local c'est-à-dire en simulation : sans twitter ! Oui mais l'expérience ne serait pas complète si je ne vous parlais pas de la vraie twictée sur le réseau social Twitter.

    Le principe / le dispositif :

    • des centaines de classes motivées par l'expérience/l'expérimentation, de France et d'ailleurs (pays francophones, quoi!)
    • 1 compte-twitter (obligé !)
    • des supertwittos qui chapautent le dispositif
    • 3 classes qui travaillent ensemble par session : notre classe / 1 classe scribe / 1 classe miroir

    La twictée, la vraie !

     

    • 1 dictée d'environ 140 caractères inventée par la communauté Twictonautes sur un mode collaboratif (tout le monde met la main à la pâte) selon la "team" choisie (TeamCM / teamCE2 / teamCM26 /...)
    • 1 calendrier commun partagé en 4 phases à une Team

    La twictée, la vraie !

     

    Phase 1 :

    On dicte la twictée individuellement de façon traditionnelle à chaque élève. (on ne corrige pas tout de suite la twictée)

    On place nos élèves par groupe et on leur demande par rapport à leur jet individuel de négocier entre eux pour élaborer une twictée par groupe (8 groupes en général dans la classe)

    On découvre nos partenaires pour cette twictée (super enrichissant au niveau géographique)

    Le maitre envoie grâce à un cloud (souvent, un GoogleDoc déjà tout préparé par un des twictonautes) les 8 twictées de groupe qu'il aura tapées.

    Phase 2 :

    On récupère les 8 twictées de groupe de notre classe-scribe partenaire

    On les répartit dans les groupes

    Dans chaque groupe, les élèves tentent de repérer les fautes commises par leur camarade et rédigent sous forme de twoutils des aides à la correction

    La twictée, la vraie !

    Après chaque twoutil rédigé par un groupe, le maitre valide ou pas.

    Le groupe ayant l'accord/la validation du maitre écrit un tweet en se connectant sur Twitter en se servant de l'outil numérique (ordinateurs ou tablettes)

    Avant de tweeter, le maitre veille à ne laisser aucune faute.

    Phase 3 :

    La classe va sur son compte Twitter pour lire les tweets rédigés par sa classe-miroir. 

    A partir de ceux-là, en groupe puis individuellement, les élèves corrigent leur twictée de groupe puis leur twictée individuelle.

    Phase 4 : 

    Les élèves font à nouveau la dictée ou une dictée similaire pour voir ce qu'il en reste. #objectif0faute à atteindre !

     

    La phase la plus importante à mon sens est la phase 2, celle où les élèves jouent le rôle du maitre, à savoir repérer les fautes et être capable de justifier ses choix orthographiques. Aucun droit à l'erreur pour la rédaction des twoutils !

     

    Pour rejoindre le dispositif, il faut ouvrir un compte Twitter et vous abonner à @Twictéeofficiel : Super équipe de qualité et de professionnalisme / On n'est jamais seul / Toujours un pour nous aider lorsqu'on patauge un peu dans cette nouvelle façon d'aborder l'orthographe / De vrais échanges riches !

    La twictée, la vraie ! La twictée, la vraie ! La twictée, la vraie !


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  • Je viens te parler après quelques mois de recul sur le sujet du très bon logiciel en ligne "T@CIT".

    Je t'informe déjà que ce logiciel est payant (bah oui, il en faut) mai pour une fois je ne rechigne pas à sortir les sous (qui ne sont pas les miens d'ailleurs) parce celui-ci est de qualité : 36€ par classe _ syouplé ma ptite dame_

    Alors, oui, je plante le décor mais C'EST QUOI, T@cit ????

    Si tu as envie de faire progresser tes élèves en lecture implicite, en autonomie, en ayant la main sur ce qu'ils savent faire, ce qu'ils font et ce qu'ils feront (je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais).

    Si tu veux faire  un bilan avec eux à des moments stratégiques avec un retour sur leurs erreurs et/ou leur "niveau",

    Si tu veux différencier ce que tu leur proposeras parce que certains n'avancent pas au même rythme que d'autres et n'ont pas le même niveau

    Si tu veux les motiver et faire de leur erreur une force...

    Ce logiciel est fait pour toi.

    Je te propose ici de découvrir comment moi, je m'en sers...

    1ère étape (je te passe l'étape de la configuration de ta classe) : Faire passer en début d'année une évaluation diagnostique (20 questions type QCM)

    T@cit ? C'est de l'implicite !

    Selon les résultats, chaque élève sera placé (de façon automatique au vu de leur résultat) dans un niveau allant de A à J (A étant le plus facile), avec possibilité de modifier les propositions.

    Pour chacun de vos niveaux de classe est proposé un niveau moyen (calculé d'après une moyenne de plusieurs écoles de France). Ca te donne une base.

    Exemple avec des CM1, on attend un niveau E et des CM2, on attend un niveau F :

    T@cit ? C'est de l'implicite !         T@cit ? C'est de l'implicite !

    Etapes suivantes : les élèves font en autonomie des entrainements adaptés à leur niveau(un chaque semaine pour ma part mais tu fais ce que tu veux)). Toi, tu as un suivi de leur résultat et tu peux ajuster pour chacun l'aide que tu leur apportes en proposant par exemple de mettre en couleur les mots-clés, de poser une question  intermédiaire pour une meilleure compréhension, ...).

    Régulièrement,  tu relèves avec eux en collectif (grâce au vidéoprojecteur, par exemple) les questions qui ont posées problème (puisque toi, tu as la possibilité de le voir) et tu partages avec eux les stratégies, les astuces, les indices qui permettent de réussir. C'est le moment de collaborer.

    3ème étape : A la fin de la période (par exemple) , tu leur fais passer une évaluation qui les situe à nouveau. (20 QCM)

    Tu projettes au Vidéoprojecteur le tableau bilan et tu discutes avec eux de ce qui va se passer à la prochaine période... "Ai-je progresser par rapport à la foi dernière ?Vais-je changer de niveau ? Pourrais-je me passer d'indices ?

    T@cit ? C'est de l'implicite !

    En rouge : les 3 évaluations / En vert les entrainements (avec une flèche qui montre l'évolution)

    Par exemple, au vu du tableau-bilan, je propose à l'élève 1 qui étaient au niveau G de passer au niveau H pour la motiver et aller encore plus loin. je propose à l'élève 2 qui était au niveau D d'y rester pour la période suivante, je propose à l'élève 3 qui était au niveau F de rester à ce niveau (je ne veux pas le "déclasser" mais je peux lui proposer de l'aide en surlignant quelques mots-indices...

     Franchement, investis ! Ca vaut le coup !

     

     

     

     


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