•  Comment avoir des sous ? 

    En ce premier jour de vacances, j’ai des envies de fraises balades. yes

    Mais comme je n’ai pas encore coupé avec la classe vais-je le faire ?, je pense aux sorties que je pourrais proposer à mes élèves.

    Vient alors la condition sine qua none : il faut le pognon nécessaire !

     

    Pas à me plaindre, personnellement : l’association de parents d’élèves de la commune dans laquelle je bosse fait à l’école un joli chèque couvrant bien souvent une sortie digne de ce nom par classe.

    A côté de ce don, on renfloue les caisses de la coop par la vente de :

    • calendriers à l’effigie des petites têtes blondes,
    • photos de nos écoliers placés en rangs d’oignons, accompagnés de leur maicresse
    • tickets de tombola (lots offerts par les commerçants et artisans du village ou achetés par nos soins)

    Le photographe nous permet aussi un bénéfice grâce à des clichés de Bidule seul, Machin avec son frère, Trucmuche avec ses sœurs, Untel avec son cousin… vendus à la pochette, sur des magnets, des porte-clés, des marque-pages etc. Cependant, je trouve que c’est journée sans cartable du coup : toujours un loustic qui manque à l’appel, parti avec l’E.V.S faire son plus beau « Cheese ». Grr. L’an prochain, c’est décidé, je boycotte.

    Et comme Super-V et/ou Super-M m’ont qualifiée de pro du projet de classe, j’ose vous demander :

    Vous, vous faites comment  pour récupérer des pépettes ?

     

    En passant, bonnes vacances à toutes et tous. 


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  • Relire une dictée ? C'est trop facile, ça ?

    Pas tant que ça, en fait... (mais ça, toi, tu le sais déjà).

    Et mes élèves l'ont bien compris au moment d'élaborer cette carte mentale qui synthétise les étapes à respecter une fois le texte dicté, pour se corriger.

    L'avantage de la carte numérique, c'est qu'elle pourra être complétée au fur et à mesure de notre avancée dans les apprentissages.

    Comment relire sa dictée ?

    Et là, je les questionne :

    "Vous en pensez quoi alors de cette carte mentale ?

    - C'est génial d'avoir des étapes, comme ça.

    - Ca va être plus simple !!"

     

    Que c'est bon d'avoir des élèves TROP enthousiastes comme ça. Tu aurais du les voir...

    Reste plus qu'à voir si, une fois dans le sous-main, disponible à chaque dictée, elle leur servira VRAIMENT !


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  • Il est court mais pour cet article, non besoin de blabla :

    Voici ma carte mentale que j'ai fait coller dans le cahier de poésie des enfants, qui leur permettra de savoir ce sur quoi ils sont évalués. Je l'ai faite seule grâce au bilan qu'ils ont fait, eux, de mes exigences / attentes après notre première poésie.

    C'est un exemple, bien entendu :

    Une carte mentale en guise de grille d'évaluation


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  •  

    Le psy de mon enfant va mieux

     

     Bon, OK, je me suis inspirée d’un titre de spectacle vulgaire humoristique…

    Ce petit article pour exprimer mes difficultés à convaincre des parents d’élèves de mon ressenti : il aurait peut-être besoin de consulter un psychologue (scolaire ou pas).

    Car deux possibilités :

    •       Papa et Maman de Bidule sont conscients des problèmes (c’est déjà bien !) et là : 

    o   Ils n’attendaient plus que le rendez-vous avec l’enseignant(e) pour confirmer qu’il est l’heure de franchir le pas.

    ou

    o   Ils ne pensent pas que voir un médecin des fous (si si, c’est ainsi qu’ils l’appellent) va changer la donne.

    •      Maman et Papa de Trucmuche se voilent la face ou tombent de haut et c’est alors que le rôle du P.E. n’est pas facile : M. et Mme Machin sont-ils prêts à entendre le mot « psychologue » ?

    Faut-il le tenter (ce terme) ? Et selon la réaction desdits parents : « ou voir déjà avec votre médecin… » ?

     

    Pourquoi cette réticence à prendre son téléphone pour appeler un psy ?

    Pourquoi est-ce si tabou de dire « je consulte un psy » ?

    Est-ce une honte de se faire aider par un professionnel de ce qu’il y a entre nos deux oreilles (s’il y a quelque chose) ?

    Est-ce le signe que l’on ne sait pas s’y prendre avec son enfant ?

    Craint-on que l’on aille trop fouiner dans notre intimité ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Cela fait longtemps que je me pose cette question.

    Enfant, j'ai toujours eu de bonnes relations avec mes institutrices (jamais d'instituteur...). Arrivée au collège, ce fut une autre histoire. J'avais surnommé une de mes profs de français "La morue". Je la détestais car son passe-temps favori consistait à humilier les élèves. Bien sûr, elle avait aussi ses "chouchous". Une autre, prof d'anglais, a fini par me provoquer des crises de hoquet à chaque fois que j'allais dans sa classe.

    J'en parlais aujourd'hui à ma mère, qui me disait n'avoir eu aucun soucis en primaire, mais qu'à partir du collège, elle a trouvé que les adultes parlaient très mal aux élèves, leur manquant souvent de respect. Elle s'indigne alors, me disant qu'on ne peut exiger le respect quand on ne l'applique pas à soi-même.

    Aujourd'hui donc, c'est à un salon littéraire que j'ai rencontré un scénariste-dessinateur de BD, Augustin. Dans ses BD, "Chienne de vie" (pour adultes, les BD...), il parle de sa vie, de son vécu, sous un trait humoristique. Son personnage lui ressemble d'ailleurs étrangement! Sur l'une des planches, nous sommes tombées sur des caricatures d'enseignants, représentés comme des monstres, tortionnaires, sadiques, qui voient les élèves comme des monstres qui n'ont qu'une idée: leur nuire. Quand je lui ai dit que j'étais instit, cela l'a un peu refroidit... Qu'a-t-il bien pu vivre avec ses enseignants pour avoir autant de ressenti?

    L'an passé, lors d'une discussion avec le psychologue scolaire, il me disait voir beaucoup d'enseignants détruire certains enfants. Mais comment? Par manque de bienveillance. Je lui répondais que j'avais plutôt l'impression que les enseignants étaient très soucieux de bien faire pour leurs élèves.

    D'où cela vient-il? Certains enseignants sont-ils si malveillants? Sont-ils simplement si épuisés qu'ils manquent de discernement? Sont-ils juste incapables de révéler le potentiel de leur élèves, ne sachant s'adapter à des enfants moins scolaires?

    Dans ma pratique, j'essaie d'avoir toujours à l'esprit cela. Mais je suis humaine, et parfois, il y a des enfants (peu nombreux) avec lesquels le feeling ne passe pas du tout. Est-ce ma faute? Est-ce inévitable? Et que faire quand on sait que cet enfant, on va l'avoir dans sa classe plusieurs années? Certes, on peut ne pas l'humilier. Certes, on le traitera à égalité avec les autres: mêmes règles, même attention... Mais c'est plus fort que nous, ce que l'on ressent. Difficile de le cacher.

    Et vous, que faites-vous, quand le feeling ne passe pas avec l'un de vos élèves?


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  •  

    Quelle ambiance !

     

    Cela faisait quelques années que ce n’était pas arrivé dans ma classe : problèmes de vol

    Le stylo quatre couleurs de C a disparu à la B.C.D. (alors que certains CM2 empruntaient leur livre pour la semaine et que d’autres saisissaient sur les ordis leur courrier pour une maitresse absente).

    + l’autre jour, un stylo gel « caché » dans le bureau d’une copine (super la blague, mais c’est drôlement sympa de faire accuser une élève de vol dites donc !)

    + deux stylos (b*c cristal noir et bleu, top la classe quoi) qui se sont enVOLés…

     

    De quoi changer le programme d’I.C.M. prévu en fin de journée L

    Après un inventaire des trousses, cartables etc, toujours pas ledit stylo !

    Menace de récrés écourtées, de sorties en stand by jusqu’à ce que le voleur se rende : rien.

     

    Que faire ? Que dire ?

     

    Continuer à faire uniquement des mini-récrés dans l’attente de posséder un détecteur de mensonges ?!

     

    Help les collègues, please.

     

     


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  • Tiens, ça faisait longtemps...

    Longtemps que l'on n'a pas posté, nous, les Super.
    Longtemps que tu n'as pas commenté, toi, lecteur.

    Alors il est temps de faire bouger un peu tout ça tout ça ^^

    Sur FB (oui, je suis une maitresse connectée, geek et fière de l'être... Oui LN, à l'inverse de toi, mouahahaha winktongue), je suis tombée sur cet article que j'ai trouvé fort intéressant.

    Quelle est la place des parents d'élèves dans l'école ? Faut-il ouvrir l'école ? L'ouvrir BEAUCOUP ? Faut-il se taire sous prétexte qu'il ne faut surtout pas froisser Bibou ? Faut-il être distant ? Le "Salut Machiiine, comment va ton Bibou aujourd'hui ? Oui t'inquiète, j'en prendrai soin !" doit-il être de mise ?

     

    Perso, je déteste que les parents me tutoient. Après, c'est surement parce que je ne suis jamais restée plus d'un an dans une école.

    Ensuite, je ne suis pas leur pote. Chacun sa place : ils sont parents, je suis enseignante (il parait ! happy ), je ne leur apprends pas leur métier, ils ne m'apprennent pas le mien...

    EDIT : Quand je me lis, je me dis que j'ai l'air revêche non ? happy J'aime avoir une bonne relation avec les parents, mais je ne veux surtout pas me laisser "envahir"...

     

    Bref, t'en penses quoi ?

    Et quand on a le rôle de parents ET d'enseignant ? Comment qu'on fait ??


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